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Zoom sur les ventes des classes Premium Eco

Introduite par les compagnies aériennes britanniques à l’exemple de British Airways, les classes Premium Eco intéressent de plus en plus les clients, notamment ceux qui n’ont pas les moyens de payer un siège en classe affaire, mais qui veulent voyager plus confortablement qu’en classe économique. Richard Vainopoulos de Tourcom, Céline Moracchini de Air Austral  et Carole Peytavin de Air France expliquent le cas des classes Premium Eco des compagnies aériennes.

La classe Premium Eco proposée selon les compagnies aériennes

Air France a lancé les vols en classe Premium éco en 2009. Plus de confort et un service supplémentaire, la majorité des Premium est utilisée par une majorité de client loisirs, ce qui n’est pas le cas chez Air France explique Carole Peytavin. Les clients Air France souhaitent voyager de manière plus confortable sur du long-courrier. La classe Premium Eco a été donc conçue pour répondre à un segment « motif personnel », cependant il ne s’agit pas d’un petit business class. Dans le cas d’Air France, la Premium Eco, disponible sur les vols intercontinentaux inclut les mêmes services et commodités que l’ancienne classe Affaires127.

Mais qu’en est-il du côté d’Air Austral ? Quand la compagnie Air Austral s’est lancée sur le long-courrier en 2003, la compagnie a fait le choix de proposer une Premium Eco à part entière avec des prestations dites d’une classe Affaires. En raison de la dégradation de la classe économique, la classe vacances, la classe Premium Eco d’Air Austral a permis de capitaliser sur certaines sociétés. La compagnie offre le « tout inclus » dans les trois classes de confort. Par rapport au fait de voyager en classe économique où sont inclus le prix du billet, les bagages, le repas, le choix du siège et la réservation ; la classe Premium Eco est pourvue de sièges différents avec une inclinaison à 128°.

« Les passagers sont prêts à payer des suppléments pour plus de confort » selon Richard Vainopoulos, président de Tourcom. En effet, la clientèle actuelle ne veut plus passer deux ou trois nuits d’hôtels après un long courrier et veut donc voyager confortablement.