Les compagnies low-cost s’attaquent au marché des voyages d’affaires
Plus connus dans le secteur des voyages de loisirs notamment grâce à leurs tarifs nettement plus abordables que ceux des compagnies régulières, celles low-cost tentent depuis quelques années de faire leur entrée sur le marché des voyages d’affaires. Le président de TourCom, Richard Vainopoulos, doute toutefois de leur réussite dans ce domaine délicat.
Une entreprise qui requiert de gros efforts
Les prix affichés par les compagnies low-cost sont de loin plus intéressants que ceux proposés par les compagnies régulières, mais les services correspondants sont souvent loin d’égaliser les leurs. Elles sont prisées par les touristes et les vacanciers à la recherche de moyens pour optimiser les coûts de leurs voyages.
Toutefois, ces derniers temps, certaines ont commencé à proposer des offres relatives aux voyages professionnels et ont mis en place de nouvelles stratégies pour améliorer leurs prestations afin de s’aligner avec les compagnies classiques, toujours en offrant des tarifs bas. Par ailleurs, elles misent également sur les destinations négligées par les sociétés régulières.
L’entrée des compagnies low-cost sur le marché des voyages d’affaires est une tentative certes louable selon Richard Vainopoulos, mais qui risque fort d’être vouée à l’échec. De gros efforts en matière d’organisation et de technique doivent en effet être réalisés pour rivaliser avec les professionnels des voyages d’affaires.
Renforcement de la concurrence entre low-cost et compagnie régulière
Pour donner une réplique adéquate à l’entrée des compagnies low-cost sur le secteur des voyages d’affaires, les entités régulières se sont également mises à concevoir et à proposer des offres à bas prix pour essayer de gagner des parts de marché sur celui des vols à bas prix. La concurrence entre les compagnies low-cost et celles régulières se renforce.
Or, si les premières ne doivent pas ménager leurs efforts concernant la qualité de leurs services et dispositifs de gestion des risques et des soucis techniques, les secondes doivent combler les écarts de rentabilité dus aux prix anormalement bas qu’elles doivent proposer en low-cost. Des deux côtés, le pari ne semble pas sur le point d’être gagné. Et selon le président de TourCom, les compagnies low-cost ne représentent pas de véritable menace pour les vols réguliers.