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Fermeture des berges à Paris : le président de Tourcom s’insurge

La fermeture aux voitures des voies sur berges à Paris continue de faire couler beaucoup d’encre. Richard Vainopoulos, président de Tourcom, dénonce avec véhémence cette mesure qui risque de pénaliser durement les professionnels du tourisme. Le point.

Fermeture des berges à Paris : ce qu’il faut savoir

Le 25 septembre dernier, la maire socialiste Anne Hildaglo a présenté devant le Conseil de Paris une délibération visant à valider définitivement son projet de piétonnisation des berges de la voie rive droite de la capitale. Une mesure interdisant l’accès aux véhicules à ces berges et censée faire de Paris une ville respirable. Mais voilà, cette décision ne fait pas l’unanimité, loin de là. Taxis et commerçants et même le Medef ont haussé le ton pour manifester contre cette fermeture.

Richard Vainopoulos, président de Tourcom, a lui aussi livré ses impressions sur ce projet. Selon lui, « cette fermeture fera du transport des visiteurs un enfer dans la capitale à un moment où Paris souffre déjà d’une désaffection des touristes ». Un constat qui tient la route lorsqu’on sait que trois quart des voitures vont se rabattre sur le Marais et les 5e et 6e arrondissements si ces berges sont fermées ».

Il poursuit : « la ville est déjà devenue impraticable pour les autocars. Alors que ceux-ci transportent 200.000 touristes par jour en pleine saison, seules 400 places leur sont encore réservées intra-muros ».

M. Richard Vainopoulos estime qu’avec la fermeture des berges, le pire est à venir pour le tourisme parisien. Pour appuyer sa thèse, il explique qu’une telle mesurerisque de produire l’effet contraire et ne ferait qu’écorcher un peu plus l’attractivité de la ville. La fermeture à la circulation de la voie rive droite de la capitale va en effet engendrer des reports de circulation plus importants, des embouteillages accrus et du coup, un risque d’aggravation de la pollution de l’air.

« Les difficultés de circulation sont devenues telles que les TO étrangers, notamment asiatiques, prévoient de réduire leurs séjours sur Paris au strict minimum, et ce d’autant plus que le dimanche la capitale ressemble à une ville morte ».

Il conclut: « Moins de touristes c’est moins de recettes. Dans le contexte économique actuel, c’est une véritable aberration. Surtout à l’heure où le ministre des Affaires étrangères, J-M. Ayrault, propose une somme dérisoire pour redynamiser le tourisme… »